Ce mardi 30 janvier, la ministre de l’Éducation nationale, particulièrement critiquée depuis sa nomination à ce poste, s’est confiée sur sa situation dans des propos relayés par BFMTV.
Amélie Oudéa-Castéra contre-attaque. La ministre de l’Éducation nationale et des Sports est régulièrement pointée du doigt après la polémique autour de la scolarisation de ses enfants dans un établissement privé. Ce mardi 30 janvier, elle a réagi aux critiques à l’occasion de la cérémonie des vœux du comité olympique français.
Comme le relaie BFMTV, l’ancienne sportive a dénoncé les propos de l’opposition. “Même au sein du Parlement, on voudrait faire de moi le symbole d’une caste privilégiée à combattre, à abattre”, a-t-elle fait remarquer à l’occasion de ce rendez-vous, moins de six mois avant le début des Jeux olympiques.
Quelques heures après sa nomination du côté de l’Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra avait concentré les critiques. La scolarisation de ses enfants dans l’école privée catholique Stanislas avait mis le feu aux poudres. Pour justifier ce choix, la ministre avait dénoncé un “paquets d’heures pas sérieusement remplacées” au sein de l’école publique Littré.
Une grève à venir contre la ministre ?
“La seule chose que j’ai héritée de ma famille, c’est l’amour du travail bien fait, du goût de l’effort, la passion du mérite”, a poursuivi la ministre, qui a multiplié les excuses après ses propos. Comme le relaie France Bleu, plusieurs syndicats ont appelé à une journée de grève des enseignants ce jeudi 1er février.
Outre des demandes liées à des hausses de salaires ou pour des meilleures conditions de travail, les organisations réclament également le départ de la ministre. “Tant que ce mandat a la tête de ce magnifique ministère me sera confié, je ferai tout pour faire réussir, tous les enfants de la République”, a promis Amélie Oudéa-Castéra. [6Medias]
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